Garantie légale de conformité des produits
Actualité
Est paru aujourd’hui au Journal officiel le décret n°2022-946 du 29 juin 2022 relatif à la garantie légale de conformité pour les biens, les contenus numériques et les services numériques.
Ce décret fait suite aux modifications du code de la consommation issue de l’ordonnance n°2021-1247 du 29 septembre 2021 qui était venue renforcée la protection des consommateurs dans le domaine des biens, contenus numériques et services numériques, et plus particulière la garantie légale de conformité. La garantie légale de conformité prévoit, dès l’achat d’un produit ou d’un service, qu’il doit être conforme à l’usage attendu et à la description du vendeur. Désormais, la garantie légale couvre aussi les produits numériques. Ainsi, pour tous les produits et services, quels qu’ils soient numériques ou non, le consommateur a droit, dans les deux années suivant son achat, à la réparation ou au remplacement du produit.
Le décret du 29 juin 2022 détermine notamment les informations relatives aux garanties légales qui doivent être mentionnées dans un encadré dans les conditions générales du vendeur. L’annexe 1 du décret reproduit cet encadré.
Il y est rappelé, entre autres, le délai de deux ans pour obtenir la mise en œuvre de la garantie légale de conformité. Le consommateur a droit à la réparation ou au remplacement du bien dans un délai de trente jours suivant sa demande et ce, sans frais et sans inconvénient majeur pour lui. Si le bien fait l’objet d’une réparation, alors le consommateur bénéficiera d’une extension de la garantie initiale de six mois. Si le vendeur impose le remplacement, la période de garantie légale de deux ans est renouvelée à compter du remplacement du bien. Pour les contenus et services numériques, le vendeur est tenu, pendant ce délai, de fournir les mises à jour nécessaires au maintien de la conformité du bien. Si le vendeur refuse de réparer ou remplacer le bien, si la réparation ou le remplacement intervient après un délai de trente jours ou encore quand il occasionne un inconvénient majeur pour le consommateur, le consommateur conserve toujours la possibilité d’obtenir une réduction du prix d’achat en conservant le bien ou de mettre fin au contrat en se faisant rembourser intégralement le bien contre restitution.
La résolution de la vente ne pourra pas être prononcée si le défaut de conformité est mineur. Le vendeur devra, en outre, rappeler les sanctions qu’il encourt : une amende d’un montant maximal de 300 000 euros, pouvant être porté à 10% du chiffre d’affaires moyen annuel s’il venait à faire obstacle, de mauvaise foi, à la mise en œuvre de la garantie légale.
Tout professionnel proposant des biens, des contenus numériques et services numériques au consommateur se reportera au décret pour insérer dans les conditions générales les mentions requises par la réglementation.
Le décret entre en vigueur au 1er octobre 2022. A compter de cette date, tous les vendeurs devront informés les consommateurs des conditions de mise en œuvre de l’obligation légale de conformité au risque de sanction.
Est paru aujourd’hui au Journal officiel le décret n°2022-946 du 29 juin 2022 relatif à la garantie légale de conformité pour les biens, les contenus numériques et les services numériques.
Ce décret fait suite aux modifications du code de la consommation issue de l’ordonnance n°2021-1247 du 29 septembre 2021 qui était venue renforcée la protection des consommateurs dans le domaine des biens, contenus numériques et services numériques, et plus particulière la garantie légale de conformité. La garantie légale de conformité prévoit, dès l’achat d’un produit ou d’un service, qu’il doit être conforme à l’usage attendu et à la description du vendeur. Désormais, la garantie légale couvre aussi les produits numériques. Ainsi, pour tous les produits et services, quels qu’ils soient numériques ou non, le consommateur a droit, dans les deux années suivant son achat, à la réparation ou au remplacement du produit.
Le décret du 29 juin 2022 détermine notamment les informations relatives aux garanties légales qui doivent être mentionnées dans un encadré dans les conditions générales du vendeur. L’annexe 1 du décret reproduit cet encadré.
Il y est rappelé, entre autres, le délai de deux ans pour obtenir la mise en œuvre de la garantie légale de conformité. Le consommateur a droit à la réparation ou au remplacement du bien dans un délai de trente jours suivant sa demande et ce, sans frais et sans inconvénient majeur pour lui. Si le bien fait l’objet d’une réparation, alors le consommateur bénéficiera d’une extension de la garantie initiale de six mois. Si le vendeur impose le remplacement, la période de garantie légale de deux ans est renouvelée à compter du remplacement du bien. Pour les contenus et services numériques, le vendeur est tenu, pendant ce délai, de fournir les mises à jour nécessaires au maintien de la conformité du bien. Si le vendeur refuse de réparer ou remplacer le bien, si la réparation ou le remplacement intervient après un délai de trente jours ou encore quand il occasionne un inconvénient majeur pour le consommateur, le consommateur conserve toujours la possibilité d’obtenir une réduction du prix d’achat en conservant le bien ou de mettre fin au contrat en se faisant rembourser intégralement le bien contre restitution.
La résolution de la vente ne pourra pas être prononcée si le défaut de conformité est mineur. Le vendeur devra, en outre, rappeler les sanctions qu’il encourt : une amende d’un montant maximal de 300 000 euros, pouvant être porté à 10% du chiffre d’affaires moyen annuel s’il venait à faire obstacle, de mauvaise foi, à la mise en œuvre de la garantie légale.
Tout professionnel proposant des biens, des contenus numériques et services numériques au consommateur se reportera au décret pour insérer dans les conditions générales les mentions requises par la réglementation.
Le décret entre en vigueur au 1er octobre 2022. A compter de cette date, tous les vendeurs devront informés les consommateurs des conditions de mise en œuvre de l’obligation légale de conformité au risque de sanction.